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[Joueur] Landry N'guemo


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Nguemo – « Bordeaux était ma priorité »

Landry Nguemo s’est engagé pour les 3 prochaines saisons

lundi 04 juillet 2011 - 16h44

 

 

Landry Nguemo a accordé sa 1ère interview à girondins.com. Le jeune international camerounais est heureux de signer aux Girondins de Bordeaux, un club qu’il apprécie particulièrement. Selon lui, Bordeaux avait le meilleur projet sur un plan sportif et le contact avec Francis Gillot a été déterminant. Il nous a également confié une anecdote. Le maillot bordelais est le 1er maillot de club que Landry a porté lorsqu’il était enfant. Un signe du destin !

girondins.com : Bonjour Landry et bienvenue aux Girondins de Bordeaux. Tu as passé ta visite médicale ce matin avant de signer ton engagement. Que ressens-tu à l’idée d’être un nouveau joueur des Girondins ?

Landry Nguemo : Bonjour à tous. Je suis ravi d’être ici. Cette opportunité s’est présentée et Bordeaux constitue un très bon challenge sportif. J’ai voulu privilégier cet aspect en étudiant les différentes propositions qui m’ont été faites. Je n’ai pas hésité, surtout qu’il s’agit de Bordeaux, une très grosse équipe et un club que j’apprécie énormément. Maintenant, nous allons essayer avec tous les coéquipiers de faire une très bonne saison.

 

girondins.com : Connais-tu certains de tes nouveaux coéquipiers ?

Landry Nguemo : Oui, je connais quelques joueurs. J’ai affronté Lamine Sané lors de matches internationaux. Je connais un peu Floyd Ayité et Cheick Diabaté. Ils étaient à Nancy il y a 2 ans. Je les ai vus lorsque je suis venu saluer les joueurs nancéiens. J’étais moi-même prêté au Celtic Glasgow. Je n’ai pas rencontré Florian Marange qui est arrivé après.

 

 

 

girondins.com : Peux-tu nous raconter ton arrivée à Bordeaux. Tu avais d’autres propositions que celle des Girondins ?

Landry Nguemo : Oui, j’avais des propositions d’autres clubs. J’ai discuté avec eux. Quand Bordeaux est arrivé, j’ai pris ma décision. Il y a vraiment un gros challenge ici. Il y a eu un changement d’entraîneur, la saison dernière a été compliquée. Du coup, sportivement, il y a beaucoup de choses à faire. Bordeaux doit retrouver sa place. Tout le monde doit être très motivé. Moi, je le suis. Tous ensemble, il y a quelque chose d’extraordinaire à faire à Bordeaux.

 

girondins.com : Tu as donné quelques interviewes ces derniers jours. Tu disais avoir eu Francis Gillot au téléphone. Comment se sont passés vos premiers contacts car vous n’avez encore jamais travaillé ensemble ?

Landry Nguemo : Non, nous n’avons jamais travaillé ensemble. J’ai discuté avec le coach mais on le connaît. Nous le voyons à l’œuvre depuis plusieurs saisons en L1. Il sait ce qu’il veut, je l’ai tout de suite ressenti. Il m’a contacté et je n’ai pas trop hésité. Il fallait bien sûr se mettre d’accord sur les conditions de mon arrivée mais, dans ma tête, Bordeaux était ma priorité.

 

 

 

girondins.com : Hormis les objectifs du Club, tu as aussi des challenges personnels. Il va falloir t’imposer à Bordeaux et conserver ta place de titulaire avec les Lions Indomptables du Cameroun…

Landry Nguemo : Oui mais le collectif passe avant tout. Si, collectivement, nous avons du bon résultat et que nous gagnons des matches, tout le monde aura du temps de jeu. Au niveau de la sélection, cela aidera. Pour être convoqué, il faut être performant en club, tout est lié.

 

girondins.com : Quelle image avais-tu des Girondins avant de t’engager ?

Landry Nguemo : (rires, NDLR) La 1ère fois que j’ai porté le maillot d’un club, c’était celui de Bordeaux ! Le maillot m’avait été offert par une personne que je connaissais. Du coup, je vais lui rendre la pareille en lui offrant le maillot de cette année (sourire, NDLR). C’était un signe du destin, mon 1er maillot de football ! Bordeaux, c’est un gros club mais pour être honnête, je ne m’attendais pas à cela. Je pensais que chacun faisait son truc dans son coin et depuis ce matin, je découvre en fait une ambiance familiale. Tout le monde me souhaite la bienvenue, tout le monde me parle… Les gens ont l’air de fonctionner vraiment ensemble. Je suis agréablement surpris.

 

girondins.com : Dès ce soir, tu vas connaître le début de la souffrance avec le stage à Anglet… Tu dois être pressé d’y être, de rencontrer le staff et tes nouveaux coéquipiers ?

Landry Nguemo : Oui, je suis très pressé. Ce n’est pas de la souffrance, on se prépare juste pour être performant. Il faut bien en passer par des moments un peu douloureux ou difficiles. Il va falloir courir. Si nous faisons du bon travail maintenant, nous pourrons être à 100% dès la reprise du championnat.

 

girondins.com : C’est très important, surtout quand on joue milieu défensif…

Landry Nguemo : C’est sûr, il ne vaut mieux pas se louper !

 

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Tout pareil, je ne connais pas trop comme joueur et je ne demande qu'à le découvrir car il me fait une bonne impression. Un gars simple mais qui je le pense va être motivé pour jouer.

 

Bon chance à lui et bienvenue aux Girondins. (bienvenue)

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Bienvenue Landry :)

Ce n'est pas forcément le profil que j'attendais pour ce poste, mais j'suis tout de même satisfait de son arrivée. Il va réussir chez nous. Il a joué en Ecosse, donc le jeu physique il connaît !

Pour ceux qui ne le connaissent pas, mercato365 le décrira mieux que moi :

Réputé pour son volume de jeu devant la défense, N’Guemo, très présent à la récupération, se mue également régulièrement en pourvoyeur de ballons pour ses attaquants. Un CV de joueur complet qui a beaucoup plu à Francis Gillot, d’autant que sa nouvelle recrue, auteur de quatre buts en L1, se révèle également adroit dans le dernier geste et les frappes de loin. Landry N’Guemo rend peut-être près de vingt centimètres à Alou Diarra. Mais il présente toutes les qualités pour assurer son relais.

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Bienvenue à lui.

 

Je ne le connaissais pas mais après l'avoir vu lors d'un entraînement à Biarritz, balle au pied, il a un profil intéressant. Il ratisse pas mal de ballons mais surtout il relance avec justesse.

 

Après, çà surprend lorsqu'on a été habitué à la longue silhouette de Diarra. Pas vraiment le même gabarit.

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Girondins de Bordeaux : Nguemo, l'anti-bling-bling

17 juillet 2011 10h06 | Par NICOLAS ESPITALIER

Landry Nguemo, le nouveau milieu défensif des Girondins, aime les études, le derby Celtic-Rangers et tacler pour récupérer le ballon. Il n'aime pas la gloire tape à l'œil et le mal du pays

 

Landry Nguemo est arrivé en France à l'âge de 15 ans jouer au football. PHOTO FABIEN COTTEREAU

Sa première déclaration officielle en tant que joueur des Girondins de Bordeaux, la semaine dernière lors de sa présentation à la presse, avait été émaillée d'un joli lapsus. Landry Nguemo s'était alors présenté, en une élégante contrepèterie, comme la future « lance de rampement » de l'attaque bordelaise. Qu'on l'ait relevé ne le fâche pas. « Ah, ça, on m'en a beaucoup reparlé… C'était drôle ! » Lorsqu'en tête à tête dans la salle de presse du Haillan, qu'il découvre pour la première fois, on lui rappelle l'anecdote, le Lion indomptable ne mord pas : il rit.

Du nouveau milieu défensif des Girondins de Bordeaux, arrivé de Nancy à l'intersaison, on ne sait pas grand-chose. Sa « fiche » de joueur de football ne nous dit rien de ce qui s'est passé pour lui entre sa naissance au Cameroun en 1985 et ses premières saisons de joueur Pro en Ligue 1 au milieu des années 2000. Autobiographie en accéléré, par Landry Nguemo lui-même : « J'ai commencé tout petit dans un centre de formation à Yaoundé. On n'était pas licenciés, on jouait entre jeunes. Puis je suis allé dans un autre centre de formation, je n'ai jamais joué en club. C'est un recruteur qui m'a repéré. Je suis arrivé en France à 15 ans. »

L'exil est douloureux et la gloire, incertaine. « C'est difficile de quitter sa famille et son pays à cet âge-là. Mais en même temps, on se fait plaisir sur le terrain. On se lève tous les matins pour jouer au football. Exactement comme au Cameroun, mais là, dans le cadre d'un vrai projet, de quelque chose de structuré. » Aujourd'hui encore, il estime que « parler du mal du pays, c'est se faire mal ». Alors, il évite de trop y penser et retourne au Cameroun à (presque) chaque vacances.

Foot le matin, fac l'après-midi

Petit gabarit, surtout pour évoluer en position de « sentinelle », Landry Nguemo a « toujours aimé toucher le ballon et aller le chercher », et donc « toujours été milieu de terrain ». En Lorraine, pendant une décennie, il s'est construit, et pas seulement comme joueur. Il y a décroché le baccalauréat. Filière STT : « C'est tout ce qu'il y avait dans l'école privée où on allait, avec les autres du centre de formation », glisse-t-il. Instruit, posé, l'international est doté d'un vocabulaire riche et précis dans une langue française qu'il n'a pourtant apprise qu'à l'école primaire, comme l'anglais : sa langue maternelle est le bamiléké, qu'on parle dans l'ouest du Cameroun.

D'un père enseignant aujourd'hui à la retraite, il a hérité d'une certaine foi dans l'école. « Quand j'ai eu mon bac, mon père voulait que j'aille en fac. Il insistait. Je l'ai fait, j'ai commencé en licence de sciences économique mais j'ai arrêté au bout de six mois. Je ne m'étais pas inscrit avec le statut de sportif de haut niveau, donc je n'étais dispensé de rien. Le matin je m'entraînais et à midi, j'allais en cours. J'ai fini par craquer, j'étais épuisé. J'ai expliqué à mon père que je ne pouvais pas faire les deux. Mais ce ne sera jamais trop tard pour reprendre les études. »

À la croisée des chemins, il a donc fait le choix du football professionnel, mais sans perdre de vue la fragilité d'une carrière. Prévenu des dangers qui le guettent, il assure ne jamais s'être laissé griser par l'argent et la notoriété. Il choisit ses mots et développe : « Parmi les jeunes Africains, ceux qui jouent au foot sont souvent ceux qui ont tout misé dessus et qui, donc, ne sont pas allés à l'école. Jouer, c'est leur seule façon d'exister. Ils font beaucoup de sacrifices, ils se consacrent au foot pendant des années. Alors, une fois qu'ils ont obtenu ce dont ils rêvaient, un bon contrat, de l'argent, ils s'amusent. Ils sont plus ''bling-bling''. Ils ne se rendent pas toujours compte que la fin de carrière approche très vite. Dans beaucoup de cas, l'entourage n'est pas là pour les calmer… »

Un catholique à Glasgow

« Par contre, enchaîne-t-il, ceux qui arrivent à faire des études essaient de raisonner. Ils sont plus posés, ils pensent à investir, ils réfléchissent à ce qui va se passer après. » Il appartient, reconnaît-il, à cette deuxième catégorie. Pas bling-bling. En lutte contre l'éphémère, Landry - « un prénom français », fait-il observer - se construit un palmarès au fil des saisons.

Il a atteint une finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) avec sa sélection, et gagné deux Coupes de la Ligue. La française, avec Nancy, puis l'écossaise, sous le légendaire maillot vert et blanc du Celtic. Sans une bisbille entre les deux clubs, il serait peut-être encore à Glasgow. « C'était fort. Très fort. Le public est extraordinaire. Le derby entre Celtic et Rangers, c'est quelque chose que je ne pourrai jamais oublier. C'est inexplicable ! Le Celtic est catholique, le Rangers est protestant, mais ça va au-delà de la religion. Le Celtic est apparemment plus populaire et l'autre, disons, plus bourgeois. C'est une grosse rivalité, mais ça reste toujours correct, j'ai croisé des supporters du Rangers en ville et ça s'est toujours bien passé », raconte avec passion ce catholique de confession.

Il s'enflamme : « J'aurais aimé y rester. Le football y est plus physique. D'ailleurs, à mon retour à Nancy après une saison là-bas, dès le premier match, j'ai tout de suite pris un carton rouge. L'arbitre m'a dit : 'Tacle trop appuyé''. En Écosse, ça aurait été : ''Game on !'', le jeu continue… Là-bas, c'est des bonhommes. Si tu touches un adversaire, tu ne demandes pas pardon. C'est du foot, c'est un jeu de contact ! Ici, on fait plus attention à l'intégrité physique du joueur et c'est bien, mais parfois ça coupe le jeu. »

L'épisode écossais a pris fin en 2010 et le milieu défensif a quitté l'AS Nancy-Lorraine pour les Girondins de Bordeaux sans indemnité de transfert. « Sans faire offense à mon club formateur, les installations ici à Bordeaux sont plus grandes, plus complètes. Je ne suis pas surpris, simplement je constate. »

Et en enfilant le maillot au scapulaire, la semaine passée, le « pro » de 25 ans a retrouvé en lui un peu de l'enfant qu'il était avant de venir en France, ce gamin de Yaoundé qui jouait avec ses copains et rêvait d'une carrière alors improbable. Par la grâce d'un souvenir tenace : « J'étais petit. Il y avait un grand qui aimait bien comment je jouais et qui m'avait offert un maillot de Bordeaux. C'était ''mon'' maillot, je le mettais tout le temps. Quand je suis arrivé en France, c'est resté dans un coin de ma tête. Et le jour où le président des Girondins m'a appelé, j'y ai aussitôt repensé. J'ai retrouvé la trace de ce gars, il est au Congo. Je veux lui envoyer mon nouveau maillot des Girondins. » L'ancien, il ne sait plus où il est, sinon dans un coin de sa tête et de son cœur.

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J'ai l'impression qu'on a fait une excellente affaire avec ce joueur.

Seul bémol, comme pour Maurice Bellay, leur contrat n'est que de 3 ans.

S'ils réussissent une bonne saison il faudra les prolonger dès l'année prochaine.

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  • 4 weeks later...

J'étais loin d'être enthousiaste sur le choix de N'guemo pour remplacer notre Diarra. Je pointais du doigt une fois de plus le manque d'ambition du club, pensant qu'il priorisait avant tout l'aspect financier à l'aspect sportif.

De plus s'était pour ma part l'inconnu total avec ce joueur, ne l'ayant vu jouer avec Nancy que lorsqu'ils affrontaient Bordeaux... bref, des à priori plutôt négatif...

 

Et là je dois dire que ce joueur me bluff. Ratisseur de ballon doté d'une superbe technique, il oriente très rapidement le jeu, il est capable de faire des passes de 35 mètres, dans la profondeur, là où Diarra était à peine capable d'envoyer une passe à ses arrières latéraux.

 

Bref, de toute évidence ce joueur était largement sous-côté à Nancy.

Donc je m'incline et je reconnais que c'est une sacré bonne pioche ce joueur !

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  • 2 months later...
  • 10 months later...
  • 3 months later...

http://www.mercato365.com/ligue-1/quel-marche-pour-ligue-1-957475.shtml

D'après mercato365 Nguemo est contacté par un club étranger, bordeaux en demanderait 2 millions.

 

J'aurai été d'avantage pour une vente de Plasil, mais pourquoi pas au final ? Aux vues de nos finances et du nombre de joueur à ce poste, ça permettrait à Poko d'éclore et recruter un défenseur central pour faire monter d'un cran Sané.

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se séparer de N'guemo serait une hérésie :

c'est le seul milieu défensif du club avec Sané !

Sertic et Plasil sont pas de pures défensifs !

 

Son mauvais début de saison correspond à sa blessure , je trouve qu'il reviens bien .

A 2 M ça serait une honte pour le club (même si j'avoue ne pas savoir combien de temps il reste à sont contract)

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